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il y a 17 jours

Projet Fornax 3D : détection automatisée de nébuleuses planétaires dans les centres des galaxies de type précoce et premiers résultats

T. W. Spriggs, M. Sarzi, R. Napiwotzki, P. M. Galan-de Anta, S. Viaene, B. Nedelchev, L. Coccato, E. M. Corsini, P. T. de Zeeuw, J. Falcon-Barroso, D. A. Gadotti, E. Iodice, M. Lyubenova, I. Martin-Navarro, R. M. McDermid, F. Pinna, G. van de Ven, L. Zhu
Projet Fornax 3D : détection automatisée de nébuleuses planétaires dans les centres des galaxies de type précoce et premiers résultats
Résumé

Les nébuleuses planétaires extragalactiques (PN) sont détectables grâce à une émission nébuleuse relativement forte en [OIII] et constituent des sondes directes de la population stellaire locale. En raison de leur seuil invariable de magnitude universellement observé, les PN sont également considérées comme une candéla standard remarquable pour l’estimation des distances. En détectant les PN au sein des galaxies, nous cherchons à établir un lien entre les abondances relatives des PN et les propriétés de la population stellaire hôte. En éliminant les composantes du fond stellaire dans les galaxies FCC 167 et FCC 219, nous visons à construire les fonctions de luminosité des PN (PNLF) de ces systèmes, et à estimer ainsi le module de distance de ces deux objets. Enfin, nous testons la fiabilité et la robustesse de notre nouvelle méthode de détection et d’analyse. Cette méthode détecte des sources ponctuelles non résolues grâce à leur émission à 5007 Å en [OIII] dans des régions auparavant non explorées. Nous modélisons conjointement les émissions en [OIII] selon les dimensions spatiale et spectrale, grâce à l’explorateur multi-unités spectroscopiques (MUSE), en exploitant des données recueillies dans le cadre de l’enquête Fornax3D. Pour chaque source, nous examinons les propriétés des raies d’émission nébulaire afin d’éliminer d’éventuelles sources parasites pouvant compromettre la construction fiable de la PNLF, telles que les restes de supernovae ou les régions HII. À un stade ultérieur, nous caractérisons les éventuelles limitations de notre approche et tirons des conclusions quant à sa fiabilité à l’aide d’une série de simulations. En appliquant cette nouvelle méthode de détection et de modélisation aux observations à unité de champ intégral, nous rapportons les estimations de distance ainsi que les valeurs de fréquence spécifique en PN pour les deux galaxies. En outre, nous fournissons une synthèse des sources de contamination, des différences entre galaxies, et des effets potentiels sur les populations de PN dans des environnements stellaires denses.