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OpenLaw : une plateforme juridique basée sur l'intelligence artificielle pour relier les clients et les avocats

il y a 5 jours

OpenLaw, une startup fondée par Andrew Guzman, cherche à révolutionner la manière dont les particuliers trouvent des avocats en utilisant l'intelligence artificielle. Le fondateur, ancien dirigeant d'un cabinet de droit en Floride, a constaté que la plupart des gens trouvent des avocats de la même façon qu'ils cherchent un plat de nouilles à 2 heures du matin : via Google. Mais ces avocats, souvent les plus visibles grâce aux publicités ou aux panneaux publicitaires, sont souvent surchargés ou proposent des tarifs élevés. OpenLaw propose donc une alternative en connectant les clients avec des avocats pré-sélectionnés, en fonction de leur expérience et de leur expertise. Le fonctionnement du service est simple : un client soumet un résumé de son problème juridique sur le site de la plateforme. Les algorithmes d'OpenLaw analysent alors leur base de données d'avocats certifiés et proposent ceux qui sont les plus adaptés. Les avocats intéressés soumettent des propositions, et le client peut comparer les options avant de choisir. Une fois le choix fait, le contrat est envoyé directement via la plateforme, évitant ainsi les déplacements et les formalités externes. Le secteur juridique est dominé par des cabinets indépendants et des avocats solo, qui doivent souvent gérer à la fois leur pratique professionnelle et les aspects commerciaux. OpenLaw vise à simplifier cette situation en facilitant les connexions directes entre avocats et clients, réduisant ainsi les coûts de marketing et permettant aux avocats de se concentrer sur leur travail juridique. La startup a déjà intégré plus de 130 avocats en Floride et au Texas, avec 300 autres en liste d'attente. Elle se concentre sur des domaines à haut volume, comme le droit civil, le droit familial et le droit pénal. OpenLaw a levé 3,5 millions de dollars lors de sa levée de fonds initiale, menée par Flint Capital et Slauson & Co., avec des participations de Zach Posner via The LegalTech Fund, Mindful Venture Capital, Everywhere Ventures et Gaingels. Le montant de la valorisation n’a pas été divulgué. Le financement servira à l’expansion de la plateforme dans de nouveaux marchés, notamment New York, Californie et Arizona. Ce modèle de plateforme de services juridiques n’est pas nouveau, mais OpenLaw se distingue en se concentrant sur les besoins des particuliers plutôt que sur les transactions d’entreprise, comme l’enregistrement d’une entreprise ou la déposition d’un brevet. De plus, la startup utilise l’IA pour identifier les individus impliqués dans des procédures judiciaires, souvent avant qu’ils ne soient pleinement conscients de leur situation. Guzman souligne que le système de détection précoce permet aux clients de découvrir qu’ils sont en procès et d’avoir des options avant même de le savoir. L’expérience de Guzman en tant que chef d’entreprise dans un cabinet juridique l’a conduit à créer OpenLaw, qui vise à offrir une solution plus accessible et efficace. La plateforme a facilité plus de 1 000 propositions depuis son lancement l’an dernier, et elle génère des revenus à chaque fois qu’une connexion réussie est établie. Avec moins de 20 employés, OpenLaw se positionne comme une startup agile, mais son modèle reste à prouver sa durabilité. Des experts du secteur soulignent que le marché des plateformes juridiques est saturé, avec des exemples comme UpCounsel, qui a connu des difficultés et a dû être sauvé par une société de holding. Cependant, OpenLaw semble avoir une approche différente, en combinant l’IA à un service ciblé sur les besoins des particuliers. Si elle réussit à offrir une expérience fiable et économique, elle pourrait bien devenir une alternative crédible aux méthodes traditionnelles de recherche d’avocat.

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