Apple se tourne vers les acquisitions pour rattraper son retard en IA, et voici comment décrocher un job chez Meta
L’été s’annonce particulièrement chargé dans le monde de la tech, avec une avalanche de lancements d’IA, des opérations de fusion-acquisition actives et des levées de fonds en cours. À cette dynamique s’ajoute la pression croissante sur Apple, dont le PDG Tim Cook semble avoir mis l’accent sur une stratégie d’acquisition massive pour rattraper son retard dans le domaine de l’intelligence artificielle. Malgré sa richesse financière, Apple peine à intégrer l’IA de manière convaincante, notamment avec l’actualisation tardive de Siri et la perte de talents clés vers des concurrents comme Google ou Meta. Face à cette situation, Cook a lancé un signal clair lors d’un appel avec les analystes : Apple est « très ouvert aux fusions-acquisitions » pour accélérer son roadmap, sans se limiter à des cibles de taille modeste — une indication forte d’un possible rachat majeur. Parmi les startups potentielles sur la liste d’Apple, plusieurs émergent régulièrement : Thinking Machines Lab, cofondée par l’ancienne directrice technique d’OpenAI, Mira Murati, se distingue comme une cible stratégique. Selon Sarah Guo, investisseuse chevronnée, intégrer une telle structure indépendante pourrait transformer l’expérience utilisateur chez Apple, notamment en améliorant Siri grâce à une personnalisation avancée, un mémoire contextuel et une meilleure compréhension des données personnelles. Guo conseille toutefois une alliance plutôt qu’un achat, soulignant que les partenariats peuvent préfigurer des rachats futurs — une tactique courante dans le Silicon Valley. D’autres noms circulent aussi, comme des spécialistes de l’IA générative ou du traitement du langage naturel, mais le profil idéal reste une entreprise capable de fournir non seulement du talent, mais aussi une technologie mature et une culture d’innovation. Le contexte est clair : Apple cherche à se réinventer rapidement, et les acquisitions stratégiques restent l’un des moyens les plus rapides d’y parvenir. Parallèlement, le marché de l’emploi tech évolue sous l’effet de l’IA. Selon une étude BCG 2025, une fracture s’installe entre les cadres supérieurs et les employés de terrain : 85 % des dirigeants utilisent quotidiennement l’IA générative, contre seulement 51 % des travailleurs opérationnels. Les craintes de remplacement par l’automatisation sont réelles, mais plus marquées chez les cadres (43 % pensent que leur poste disparaîtra dans dix ans) que chez les employés juniors (36 %). Cela reflète une inégalité dans l’accès aux outils et aux formations. Enfin, l’essor de nouveaux outils comme Study Mode de ChatGPT montre une évolution vers une IA plus pédagogique, proactive et émotionnellement intelligente. Il encourage la curiosité, pose des questions sur les impacts émotionnels et sociaux, et propose des exercices interactifs — un pas vers une IA qui accompagne plutôt qu’impose. Pour les lecteurs, l’essentiel est de poser des questions ouvertes, de cultiver la réflexion critique, et de voir l’IA comme un outil de découverte, non de réponse finale. En somme, Apple est en quête d’un coup d’accélérateur dans l’IA, les fusions pourraient être la clé. Le marché du travail tech, lui, s’adapte à une nouvelle ère où l’humain et la machine doivent coexister, avec des outils qui éduquent autant qu’ils produisent.