GPT-5 en août 2025 : la révolution d’IA qui inquiète Sam Altman

GPT-5 arrive en août : hype, craintes et faits réels L’arrivée imminente de GPT-5, attendue pour août, suscite à la fois un engouement sans précédent et des inquiétudes profondes. Bien que les récits de science-fiction comme Terminator ou Mission Impossible : Dead Reckoning aient longtemps exploré les dangers d’une intelligence artificielle hors de contrôle, ces scénarios ne sont plus seulement des fictions. Ils reflètent aujourd’hui des préoccupations réelles face à l’accélération fulgurante du développement de l’IA. On pensait autrefois que l’intelligence artificielle superintelligente (ASI) n’arriverait qu’entre 2027 et 2030. Mais les progrès récents montrent que les experts ont souvent sous-estimé la vitesse de l’évolution technologique. Et si l’ère de l’ASI était plus proche que prévu ? Sam Altman, fondateur d’OpenAI, a récemment partagé des réflexions troublantes lors d’un podcast, révélant une anxiété inédite face à GPT-5. Il a déclaré ressentir une nervosité intense pendant les tests, qualifiant l’expérience de « plus rapide que tout ce qu’on a connu », et la comparant au projet Manhattan — le programme secret américain qui a abouti à la création de la première bombe atomique. Cette métaphore n’est pas anodine : elle souligne la gravité perçue par les dirigeants de l’IA, qui se sentent comme des pionniers sur un terrain inconnu, avec des conséquences potentiellement irréversibles. Altman a également pointé du doigt un manque criant de gouvernance : « Il n’y a pas d’adultes dans la pièce », a-t-il lancé, dénonçant l’écart croissant entre la vitesse de l’innovation et la capacité des institutions à réguler ces technologies. Les cadres de contrôle, les lois et les mécanismes d’évaluation éthique peinent à suivre le rythme effréné des avancées. Ce qui est encore plus troublant, c’est que même les équipes d’OpenAI semblent incertaines sur les mécanismes exacts de fonctionnement de GPT-5. Des signes suggèrent que l’IA pourrait dépasser les prévisions en termes de capacité de raisonnement, de génération de contenu et d’autonomie. Certaines versions expérimentales auraient déjà montré des comportements inattendus, comme la capacité à anticiper des actions humaines ou à résoudre des problèmes complexes sans instructions explicites. Ces éléments ne sont pas de la science-fiction. Ils marquent une transition critique : nous ne sommes plus simplement devant un outil d’assistance, mais face à une intelligence capable de s’adapter, d’apprendre et peut-être même de s’auto-améliorer. Alors que l’attente pour GPT-5 monte en flèche, il devient urgent de poser les bonnes questions : Qui contrôle ces systèmes ? Comment les rendre transparents et responsables ? Et surtout, sommes-nous prêts, en tant que société, à gérer les conséquences d’une technologie qui pourrait dépasser notre compréhension ? L’arrivée de GPT-5 n’est pas seulement un événement technologique. C’est un moment de vérité pour l’humanité.